Le Madison Square Garden, cette cathédrale du basket supposée porter les Knicks vers les sommets, s’est transformé en terrain de jeu pour des Pacers décomplexés. Vendredi soir, les hommes de Rick Carlisle ont infligé un deuxième revers consécutif aux New-Yorkais (114-109) dans cette finale de conférence Est qui prend une tournure dramatique pour les locaux. Portés par un Pascal Siakam en état de grâce, auteur de 39 points dont les 11 premiers de son équipe, Indiana prend une sérieuse option sur une qualification en Finales NBA. Les Knicks, désormais dos au mur, devront réaliser l’impensable à Indianapolis pour espérer renverser la tendance.
Siakam enflamme le Madison Square Garden et plonge les Knicks dans le doute
C’est un véritable récital qu’a livré Pascal Siakam sur le parquet mythique du Madison Square Garden. L’ailier camerounais a confirmé que les grands joueurs brillent dans les grands moments, inscrivant 39 points avec une efficacité redoutable. Arrivé en cours de saison chez les Pacers, l’ancien champion NBA avec Toronto en 2019 a immédiatement donné le ton en marquant les 11 premiers points de son équipe.
- 11 points consécutifs en début de match
- Plus de 20 points de moyenne sur les six derniers matchs
- Une sixième victoire consécutive à l’extérieur en playoffs
- 39 points au total pour dominer la rencontre
« Je suis simplement sorti agressif. Nous sommes une équipe, peu importe qui marque. C’est ce que j’aime tant chez nous », a déclaré Siakam après la rencontre. « J’ai pris confiance rapidement et mes coéquipiers ont fait un excellent travail pour me trouver. Une autre nuit, ce sera quelqu’un d’autre. C’est ce qui nous rend spéciaux. »
La force collective des Pacers face à l’individualité des Knicks
Si Siakam a porté l’attaque des Pacers, c’est bien le collectif indianapolisien qui a fait la différence. Myles Turner a ajouté 16 points précieux, tandis que Tyrese Haliburton a frôlé le triple-double avec 14 points, 11 passes décisives et 8 rebonds. Cette victoire permet aux Pacers d’enfoncer sérieusement le clou dans cette série désormais déséquilibrée.
| Joueur | Points | Rebonds | Passes |
|---|---|---|---|
| Pascal Siakam (IND) | 39 | 7 | 4 |
| Jalen Brunson (NYK) | 36 | 4 | 7 |
| Myles Turner (IND) | 16 | 5 | 1 |
| Tyrese Haliburton (IND) | 14 | 8 | 11 |
Côté Knicks, Jalen Brunson a tout tenté avec 36 points et un nouveau record de franchise en playoffs avec un 19e match à 30 points ou plus. Karl-Anthony Towns et Mikal Bridges ont chacun contribué avec 20 points et 7 rebonds, mais cela n’a pas suffi. Les Knicks se retrouvent désormais dos au mur, contraints de réaliser l’exploit lors des deux prochains matchs à Indianapolis.
Un final haletant qui illustre la résilience des deux équipes
Ce match a connu un dénouement spectaculaire, digne des plus grandes affiches de playoffs. Alors que les Pacers menaient de 10 points à 2 minutes 25 du terme, les Knicks ont orchestré un retour fulgurant qui a fait vibrer le Madison Square Garden.
- 2 lancers francs d’OG Anunoby
- 5 points consécutifs de Jalen Brunson
- Un lay-up de Josh Hart à 14 secondes de la fin
- Un écart réduit à 110-109 pour Indiana
Mais dans les ultimes secondes, Aaron Nesmith et Myles Turner ont gardé leur sang-froid sur la ligne des lancers francs, inscrivant chacun deux tirs qui ont scellé le sort du match. Ce final haletant témoigne de l’intensité exceptionnelle de cette série de conférence Est.
Le Madison Square Garden, terrain de chasse des adversaires
Le paradoxe du Madison Square Garden continue de s’écrire. Cette « Mecque du basket » censée être un avantage pour les Knicks devient régulièrement le théâtre des exploits adverses. Les Pacers ont ainsi signé leur sixième victoire consécutive à l’extérieur en playoffs, confirmant leur aisance loin de leurs bases.
| Statistique | Pacers | Knicks |
|---|---|---|
| Points dans la raquette | 52 | 44 |
| Points sur contre-attaque | 18 | 10 |
| Pourcentage au tir | 48.2% | 43.5% |
| Passes décisives | 25 | 19 |
« Je sais que c’est 2-0, mais la série est encore longue. Nous devons simplement trouver différentes façons d’avancer, » a déclaré Mikal Bridges, tentant de maintenir l’espoir dans le camp new-yorkais. Une déclaration qui sonne comme un voeu pieux alors que l’histoire de la NBA est implacable avec les équipes menées 2-0 dans une série.
Perspective sur la suite de la série et l’horizon des finales NBA
La série se déplace maintenant à Indianapolis pour les matchs 3 et 4, avec un avantage psychologique considérable pour les Pacers. L’équipe de Rick Carlisle l’a emporté sur le fil à New York, démontrant une maturité impressionnante dans les moments décisifs.
- Match 3 prévu lundi à 01:00 heure française
- Deux matchs consécutifs à Indianapolis
- Possibilité pour les Pacers de conclure à domicile
- Obligation pour les Knicks de remporter au moins un match à l’extérieur
Dans l’autre finale de conférence, le Thunder d’Oklahoma City mène également 2-0 face aux Minnesota Timberwolves. La grande finale NBA, prévue du 5 au 22 juin, pourrait donc opposer deux équipes surprises de la saison, symboles du renouvellement des forces en NBA.
L’expérience de Siakam, atout maître pour les ambitions des Pacers
Pour Rick Carlisle, l’entraîneur des Pacers, l’expérience de Pascal Siakam représente un avantage déterminant dans cette quête du titre. Le coach n’a pas manqué de souligner l’impact décisif de son joueur qui a permis à Indiana de faire le break.
| Caractéristique | Impact sur la série |
|---|---|
| Expérience de champion NBA (Siakam) | Gestion des moments de pression |
| Jeunesse et dynamisme (Haliburton) | Rythme élevé et jeu de transition |
| Coaching de Carlisle | Ajustements tactiques efficaces |
| Profondeur du banc des Pacers | Fraîcheur physique en fin de match |
« Siakam comprend parfaitement les exigences des playoffs NBA. Il a déjà été au sommet et sait ce qu’il faut faire pour y retourner », a expliqué Carlisle. Cette vision est partagée par de nombreux observateurs qui voient dans les Pacers version 2025 une équipe complète et équilibrée, capable de rivaliser avec les meilleures formations de la ligue.
Les Knicks devront désormais réaliser l’impossible pour espérer renverser la tendance. Battus de justesse par les Pacers, les New-Yorkais n’ont plus le choix : gagner à Indianapolis ou dire adieu à leurs rêves de titre.
