La soirée du 22 juillet 2025 restera gravée dans les mémoires des supporters anglais. Au terme d’un scénario absolument renversant, les Lionesses ont arraché leur qualification pour la finale de l’Euro 2025 face à l’Italie (2-1 après prolongation). Menées jusqu’aux dernières secondes du temps réglementaire, les championnes en titre ont une nouvelle fois prouvé leur résilience légendaire. Un penalty converti à la 119e minute par la supersub Chloe Kelly a fait exploser de joie le camp anglais, offrant aux protégées de Sarina Wiegman l’opportunité de défendre leur couronne dimanche prochain. Une remontada qui confirme le statut des Anglaises comme reines du suspense dans cette compétition.
Le miracle anglais se répète : une qualification arrachée dans les derniers instants
Les Lionesses ont frôlé l’élimination avant de renverser complètement la situation face à une équipe italienne qui a longtemps cru tenir sa place en finale. Ce succès arraché dans la douleur confirme la résilience extraordinaire des Anglaises, qui semblent s’être spécialisées dans les qualifications miracles depuis le début du tournoi, comme le souligne France 24.
La rencontre a connu plusieurs temps forts qui illustrent parfaitement la dramaturgie de cette demi-finale :
- L’ouverture du score par l’Italie dès la 33e minute
- L’égalisation anglaise à la 90+2e minute
- Le penalty décisif obtenu et transformé à la 119e minute
- Les célébrations délirantes des joueuses anglaises au coup de sifflet final
Cette capacité à ne jamais abandonner, désormais surnommée « l’esprit des Lionesses », s’est manifestée tout au long de la compétition. Les statistiques parlent d’elles-mêmes :
| Match | Scénario | Résultat final |
|---|---|---|
| Phase de groupes vs France | Menées 1-0 jusqu’à la 87e minute | Victoire 2-1 |
| Quarts de finale vs Suède | Menées 2-0 à la mi-temps | Victoire 3-2 |
| Demi-finale vs Italie | Menées jusqu’à la 90+2e minute | Victoire 2-1 (a.p.) |
Un penalty à la 119e minute qui entre dans l’histoire
Chloe Kelly, entrée en jeu à la 77e minute, est devenue l’héroïne de toute une nation en transformant un penalty obtenu par Beth Mead dans les derniers instants de la prolongation. La joueuse d’Arsenal, qui n’avait jusqu’alors été utilisée qu’en tant que remplaçante durant ce tournoi, a fait preuve d’un sang-froid impressionnant dans un moment aussi crucial.
Ce but décisif rappelle étrangement la finale de l’Euro 2022, où Kelly avait déjà marqué le but vainqueur contre l’Allemagne. Une coïncidence qui n’a pas échappé aux observateurs, renforçant un peu plus le statut de « talisman » de l’attaquante pour cette équipe d’Angleterre.
Les réactions à ce moment historique ont été nombreuses sur les réseaux sociaux :
- Des légendes du football anglais comme Gary Lineker saluant le « caractère incroyable » des Lionesses
- Des messages de félicitations de la famille royale britannique
- Une explosion de joie dans les fan zones à travers l’Angleterre
- Des records d’audience télévisée battus avec plus de 14 millions de spectateurs
Chloe Kelly : la supersub qui fait débat pour la finale
La performance éclatante de Chloe Kelly en demi-finale soulève une question cruciale : doit-elle enfin débuter un match dans cet Euro 2025 ? Jusqu’à présent cantonnée à un rôle de remplaçante de luxe, l’attaquante de 27 ans a pourtant démontré qu’elle possédait toutes les qualités pour faire la différence au plus haut niveau.
Les statistiques parlent d’elles-mêmes. Kelly a créé 4,3 occasions de but par 90 minutes durant ce tournoi, soit plus du double de ce qu’ont réalisé Beth Mead et Lauren James. Sa capacité à apporter du danger dans la surface adverse est impressionnante, comme en témoignent ces chiffres :
| Joueuse | Occasions créées/90 min | Passes dans la surface/90 min | Centres réussis/90 min |
|---|---|---|---|
| Chloe Kelly | 4,3 | 8,2 | 5,7 |
| Beth Mead | 2,1 | 3,9 | 3,2 |
| Lauren James | 1,9 | 4,3 | 2,8 |
Plusieurs experts s’accordent à dire que Kelly a « gagné sa place » pour la finale de dimanche, d’autant plus que Lauren James souffre d’une blessure à la cheville qui la rend incertaine pour cette rencontre décisive.
La sélectionneuse Sarina Wiegman se retrouve face à un dilemme tactique intéressant :
- Titulariser Kelly pour capitaliser sur sa dynamique positive
- Conserver son impact en tant que « joker » dans les moments décisifs
- Réintégrer James si sa blessure évolue favorablement
- Maintenir Beth Mead, qui a également montré de belles choses
Les Lionesses face à la pression des réseaux sociaux
Malgré leurs performances héroïques, les Anglaises n’ont pas été épargnées par les critiques durant ce tournoi. Plusieurs joueuses ont même fait le choix de se retirer temporairement des réseaux sociaux pendant la compétition, comme le rapporte Sport360.
La capitaine Leah Williamson a évoqué cette problématique en conférence de presse : « Nous sommes concentrées uniquement sur notre objectif. Les commentaires extérieurs, qu’ils soient positifs ou négatifs, ne doivent pas affecter notre préparation. C’est pourquoi certaines d’entre nous ont préféré s’éloigner des réseaux sociaux. »
Cette décision s’inscrit dans un contexte plus large où le cyberharcèlement touche de nombreuses sportives de haut niveau :
| Type d’abus | Fréquence | Impact sur les joueuses |
|---|---|---|
| Commentaires sexistes | Très fréquent | Stress, anxiété |
| Critiques sur l’apparence | Fréquent | Baisse de confiance |
| Remise en question des compétences | Systématique après une défaite | Pression supplémentaire |
| Menaces directes | Occasionnel | Craintes pour la sécurité |
Ce phénomène n’empêche pas les Lionesses de continuer à inspirer toute une génération de jeunes footballeuses. Selon une étude de Deloitte, les revenus du sport féminin devraient atteindre 2,35 milliards de dollars d’ici fin 2025, une progression significative à laquelle le football féminin contribue largement.
Une équipe d’Angleterre qui entre dans la légende du football féminin
En se qualifiant pour leur deuxième finale consécutive de Championnat d’Europe, les Lionesses confirment leur statut de nouvelle référence du football féminin continental. Cette génération dorée, emmenée par des joueuses d’exception comme Leah Williamson, Lucy Bronze et Beth Mead, marque incontestablement l’histoire de son sport.
Comme le souligne Le Monde, « cette équipe incarne parfaitement les valeurs du football moderne : technique, combative et mentalement inébranlable ». Le parcours des Anglaises dans cet Euro 2025 est d’autant plus remarquable qu’elles ont dû surmonter plusieurs obstacles majeurs :
- Des absences importantes en début de tournoi
- Un tirage au sort particulièrement relevé
- La pression inhérente à leur statut de tenantes du titre
- Des scénarios de match systématiquement défavorables
- Des adversaires déterminés à faire chuter les championnes
Ce succès s’inscrit également dans une dynamique plus large pour le football féminin anglais, comme en témoignent ces résultats récents :
| Compétition | Résultat | Année |
|---|---|---|
| Euro 2022 | Championnes d’Europe | 2022 |
| Coupe du Monde 2023 | Finalistes | 2023 |
| Nations League 2024 | Demi-finalistes | 2024 |
| Euro 2025 | Finalistes (minimum) | 2025 |
L’héritage Wiegman : une sélectionneuse au palmarès inégalé
Derrière cette succession de performances exceptionnelles se cache une architecte de génie : Sarina Wiegman. La technicienne néerlandaise, qui avait déjà remporté l’Euro 2017 avec les Pays-Bas avant de s’asseoir sur le banc anglais, est en passe de réaliser un exploit sans précédent en conservant son titre continental avec une deuxième nation différente.
La Voix du Nord met en avant « sa capacité à trouver les solutions tactiques même dans les situations les plus désespérées ». Ce talent s’est encore manifesté face à l’Italie, avec des changements décisifs en cours de match qui ont complètement modifié la physionomie de la rencontre.
Les méthodes de management de Wiegman sont désormais étudiées bien au-delà du cadre sportif :
- Sa gestion des ego dans un groupe de stars
- Sa communication calme mais déterminée
- Sa capacité d’adaptation tactique en fonction des adversaires
- Son approche basée sur la responsabilisation des joueuses
- Son sang-froid dans les moments de crise
L’impact de Wiegman sur le football féminin anglais dépasse largement le cadre des résultats sportifs. Selon plusieurs observateurs, elle a réussi à instaurer une véritable culture de la gagne, tout en développant un style de jeu attractif qui séduit le public britannique.
Les réactions internationales : entre admiration et controverse
La qualification spectaculaire des Anglaises a suscité de nombreuses réactions à travers le monde du football. Si la plupart saluent la résilience exceptionnelle des Lionesses, certaines voix italiennes ont contesté l’arbitrage du match, estimant que le penalty décisif était généreux.
La presse internationale s’est largement fait l’écho de cette rencontre haletante :
- The Guardian (Royaume-Uni) : « Les Insubmersibles Lionesses rugissent encore »
- La Gazzetta dello Sport (Italie) : « Cruauté anglaise : l’Italie méritait mieux »
- L’Équipe (France) : « L’Angleterre, reine du suspense et de la remontada »
- Marca (Espagne) : « Les Lionesses, favorites pour le titre après un nouveau miracle »
- Kicker (Allemagne) : « L’Angleterre en finale : talent ou chance insolente ? »
La controverse entourant le penalty a particulièrement fait réagir en Italie, où certains médias n’ont pas hésité à parler de « vol ». Le sélectionneur italien Andrea Soncin s’est montré plus mesuré en conférence de presse : « C’est une décision qui peut se discuter, mais cela ne doit pas occulter notre prestation remarquable face aux championnes en titre. »
Voici comment les différents acteurs du match ont réagi à ce moment controversé :
| Personnalité | Réaction | Citation notable |
|---|---|---|
| Sarina Wiegman (sélectionneuse Angleterre) | Mesurée | « Le football est fait de moments décisifs, nous avons su saisir le nôtre » |
| Andrea Soncin (sélectionneur Italie) | Déçue mais fair-play | « Je préfère parler de la performance de mes joueuses plutôt que de l’arbitrage » |
| Chloe Kelly (buteuse décisive) | Enthousiaste | « Quand j’ai vu l’arbitre désigner le point de penalty, j’ai su que je devais prendre mes responsabilités » |
| Elena Linari (défenseuse italienne) | Frustrée | « Ce n’est pas la première fois qu’une décision arbitrale favorise l’Angleterre dans ce tournoi » |
Cette polémique rappelle d’autres controverses qui ont émaillé le parcours anglais lors des dernières compétitions internationales, sans toutefois remettre en cause la qualité globale de cette équipe.
L’adversaire en finale : un défi à la hauteur des Lionesses
Après cette qualification arrachée dans la douleur, les Anglaises devront rapidement se remobiliser pour la finale prévue dimanche à 20h00. Elles y affronteront le vainqueur de l’autre demi-finale opposant l’Allemagne aux Pays-Bas, deux nations historiques du football féminin européen.
Quelle que soit l’identité de l’adversaire, les Lionesses savent qu’elles devront élever encore leur niveau de jeu pour espérer conserver leur titre. L’Équipe souligne d’ailleurs que « les Anglaises ne pourront pas compter uniquement sur leur mental face à des adversaires de ce calibre ».
Les statistiques des potentiels adversaires dans ce tournoi sont impressionnantes :
- Allemagne : 10 buts marqués, 1 seul encaissé
- Pays-Bas : 9 buts marqués, 2 encaissés
- Victoires convaincantes contre des équipes de premier plan
- Des joueuses d’expérience habituées aux grands rendez-vous
- Des sélectionneurs reconnus pour leur expertise tactique
La finale de dimanche s’annonce donc comme l’apothéose d’un tournoi riche en émotions et en rebondissements. Pour l’Angleterre, l’objectif est clair : devenir la première nation depuis l’Allemagne (2009-2013) à conserver son titre européen, confirmant ainsi sa suprématie sur le football féminin continental.
