découvrez les lionnes qui ont marqué des points pour leur sélection à l'euro 2025 et celles qui ont déçu lors des dernières compétitions. analyse des performances, des talents émergents et des surprises au sein de l'équipe féminine.

Quelles lionnes ont renforcé leur candidature pour l’Euro 2025 et qui a déçu ?

À l’approche de l’Euro 2025, les Lionesses d’Angleterre, tenantes du titre, traversent une période de doutes et d’espoirs. Leur récente double confrontation contre la Belgique a révélé deux visages bien distincts : une éclatante victoire 5-0 à Ashton Gate suivie d’une défaite surprise 3-2 à Leuven. Sarina Wiegman se retrouve face à des choix cruciaux alors que l’échéance du 5 juillet et le match d’ouverture contre la France approchent à grands pas. Entre jeunes talents qui explosent et cadres qui déçoivent, le puzzle de la sélection anglaise prend forme, non sans quelques surprises. Qui a marqué des points dans la course à la liste finale ? Qui risque de rester à quai ?

Les révélations qui bousculent la hiérarchie

Le football féminin anglais traverse une période de renouvellement générationnel. La double confrontation contre la Belgique a mis en lumière certaines pépites qui pourraient bien bouleverser les plans initiaux de la sélectionneuse néerlandaise des Lionnesses.

Michelle agyemang, l’étoile montante qui affole les compteurs

La semaine de Michelle Agyemang restera gravée dans les annales du football anglais. À seulement 19 ans, l’attaquante de Brighton a connu un enchaînement de moments forts à peine croyable : un but avec les U19 contre l’Autriche le samedi, une convocation surprise en équipe A le dimanche, et un but spectaculaire dès sa première minute en sélection le mardi suivant.

Son entrée fracassante a fait l’unanimité, même dans la défaite. L’ancien international anglais Ian Wright n’a pas tari d’éloges sur ITV : « Je ne sais pas si j’ai déjà vu quelqu’un faire un impact aussi grand dans un match de football. C’est brillant et ça a fait ma soirée. »

Si Wiegman reste prudente quant à son intégration définitive pour l’Euro, préférant parler de « talent absolu » et de « joueuse à suivre », la concurrence en attaque s’annonce féroce avec le retour attendu des cadres comme Lauren Hemp, Chloe Kelly ou encore Alessia Russo.

  • Premier but en sélection A après seulement une séance d’entraînement
  • Contrôle, pivot et volée en lucarne qui a impressionné les observateurs
  • Capacité à jouer en pointe de l’attaque (numéro 9)
  • Prêtée par Chelsea à Brighton pour gagner en temps de jeu

Aggie beever-jones s’impose comme une option crédible

Le cas d’Aggie Beever-Jones est tout aussi remarquable. Longtemps dans l’ombre à Chelsea, la jeune attaquante de 21 ans explose cette saison avec déjà 8 réalisations en Women’s Super League. Sa patience a été récompensée lors du premier match contre la Belgique avec son premier but international.

Sa polyvalence a particulièrement séduit Wiegman qui lui a offert sa première titularisation lors du match retour. Capable d’évoluer sur tout le front de l’attaque, Beever-Jones semble avoir pris l’ascendant sur Jess Naz dans la hiérarchie offensive des Lionesses.

Joueuse Âge Club Buts en WSL 2024/25 Chances Euro 2025
Michelle Agyemang 19 Brighton (prêt Chelsea) 4 En hausse ↑
Aggie Beever-Jones 21 Chelsea 8 En hausse ↑
Jess Park 23 Manchester City 3 Stable →

La qualité des prestations de ces jeunes joueuses met une pression supplémentaire sur les Lionnes qui abordent la défense de leur titre avec des interrogations légitimes sur leur effectif idéal.

Les déceptions qui compliquent l’équation

Si certaines ont brillé, d’autres jouent leur avenir en sélection à quelques mois de l’Euro. Des performances en demi-teinte pourraient bien coûter cher à plusieurs joueuses expérimentées.

Nikita parris, l’expérience en péril

Rappelée en sélection en février après deux ans d’absence, Nikita Parris n’a pas saisi sa chance face à la Belgique. Titularisée en pointe en l’absence d’Alessia Russo, l’attaquante de Brighton n’a pas pesé sur la défense belge et a été remplacée dès l’heure de jeu.

Malgré les éloges de Wiegman sur sa capacité à temporiser le jeu et son expérience précieuse, notamment lors de la victoire contre l’Espagne, ses performances offensives restent insuffisantes pour une place de titulaire à l’Euro. Sa difficulté à s’intégrer dans le pressing collectif anglais pourrait lui coûter cher.

Avec la concurrence féroce qui s’annonce en attaque et le retour programmé des cadres blessées, Parris risque de voir sa place menacée dans la liste finale.

Joueuse Dernière titularisation Performance Forces Faiblesses
Nikita Parris Belgique (A) Décevante Expérience, jeu dos au but Pressing, finition
Jess Naz N/A (remplaçante) Limitée Vitesse Manque d’efficacité
Maya Le Tissier N/A (non utilisée) N/A Leadership à Man Utd Manque de confiance de Wiegman
  • Parris : Remplacée après 60 minutes sans occasion franche
  • Naz : En difficulté avec Tottenham cette saison
  • Le Tissier : Capitaine de Manchester United mais systématiquement ignorée malgré les problèmes défensifs

Les oubliées qui frappent à la porte

Le cas de Maya Le Tissier interroge les observateurs du football anglais. Capitaine de Manchester United, club qui affiche la meilleure défense de WSL cette saison, la défenseuse centrale continue d’être snobée par Sarina Wiegman.

Même lorsque l’Angleterre a connu des difficultés défensives criantes lors du match retour contre la Belgique, la sélectionneuse a préféré faire entrer Esme Morgan et Jess Carter plutôt que de donner sa chance à Le Tissier.

Ce choix fait écho à une forme de conservatisme qui pourrait coûter cher aux Lionesses. La défense, secteur clé lors de leur sacre en 2022, semble aujourd’hui plus friable.

Les retours attendus qui redistribuent les cartes

Au-delà des performances individuelles lors de ce rassemblement, l’équipe d’Angleterre attend le retour de plusieurs joueuses majeures qui devraient renforcer considérablement le groupe.

Des cadres offensifs sur le chemin du retour

Les absences de Lauren Hemp, Chloe Kelly, Alessia Russo et Lauren James lors de ce rassemblement ont permis à d’autres joueuses de se montrer. Mais ces quatre attaquantes restent des piliers du projet Wiegman en vue de l’Euro 2025 qui s’annonce relevé.

Le partenariat entre Beth Mead et Alessia Russo, qui a brillé lors du premier match contre la Belgique à Bristol, confirme que l’ossature offensive des Lionesses reste solide malgré les blessures. Leur complicité technique et leur efficacité devant le but pourraient être un atout majeur en Suisse.

  • Hemp : Ailière explosive de Manchester City, élément clé du système Wiegman
  • Kelly : Buteuse décisive de la finale de l’Euro 2022
  • Russo : Attaquante référence capable de peser sur les défenses
  • James : Talent exceptionnel de Chelsea au potentiel encore inexploité en sélection

La gestion de ces retours et l’équilibre à trouver avec les jeunes talents émergents constituera le principal défi de Wiegman dans les mois à venir. Un casse-tête de luxe qui pourrait déterminer le succès de la défense du titre.

Secteur de jeu Titulaires probables Challengers En danger
Gardienne Mary Earps Hannah Hampton Ellie Roebuck
Défense Bronze, Bright, Williamson, Greenwood Carter, Morgan Le Tissier, Parker
Milieu Walsh, Stanway Park, Kirby Toone, Clinton
Attaque Hemp, Russo, Mead, Kelly James, Beever-Jones, Agyemang Parris, Naz

Les décisions tactiques cruciales avant la suisse

Au-delà des individualités, c’est l’équilibre collectif qui interroge après ce rassemblement en demi-teinte. Les Lionesses semblent en pleine transition entre deux générations, avec un système de jeu qui peine parfois à intégrer harmonieusement toutes les forces en présence.

Le dilemme de l’équilibre défensif

Le contraste saisissant entre les deux matches contre la Belgique met en lumière les faiblesses défensives qui pourraient coûter cher lors de la phase finale de l’Euro. Après avoir gardé leur cage inviolée à domicile, les Anglaises ont encaissé trois buts à l’extérieur, révélant des problèmes structurels inquiétants.

Les entrées à la mi-temps d’Esme Morgan et Jess Carter n’ont pas stabilisé une défense trop perméable. La question se pose désormais : faut-il privilégier l’expérience ou la forme du moment pour composer la ligne arrière ?

  • Retour de Leah Williamson : capitaine emblématique et leader défensif
  • Millie Bright : expérience internationale mais performances en baisse
  • Lucy Bronze : référence mondiale mais qui approche la fin de carrière
  • Alex Greenwood : polyvalence précieuse entre défense centrale et latérale

La défense, point fort historique des Lionesses, pourrait devenir leur talon d’Achille si Wiegman ne trouve pas la bonne formule. La complémentarité entre joueuses sera essentielle pour défendre leur titre en Suisse.

Le milieu de terrain, clé du succès

Si Jess Park a confirmé son potentiel au milieu de terrain, marquant lors du premier match et obtenant une titularisation au retour, d’autres joueuses comme Fran Kirby et Ella Toone n’ont pas eu le même impact.

Le duo Walsh-Stanway reste la référence à ce poste, mais la concurrence s’intensifie. La polyvalence offensive de Park pourrait être un atout majeur pour dynamiser un entrejeu parfois trop prévisible.

Système Avantages Inconvénients Adaptation Euro 2025
4-3-3 Exploitation des ailières, pressing haut Vulnérabilité en transition Système privilégié contre équipes offensives
4-2-3-1 Densité au milieu, soutien à l’attaquante Moins de largeur Option contre équipes dominantes
3-4-3 Sécurité défensive, projection des latérales Complexité tactique Plan B en phase finale

La variété tactique sera nécessaire pour s’adapter aux différents adversaires lors de l’Euro 2025 en Suisse, notamment face à des équipes comme la France ou les Pays-Bas dans un groupe particulièrement relevé.

L’impact des dernières performances sur les choix définitifs

À moins de huit mois de leur premier match du tournoi, les Lionesses et leur sélectionneuse se trouvent à un carrefour stratégique. Les prochains rassemblements seront déterminants pour finaliser une liste qui s’annonce déjà extrêmement compétitive.

Un groupe en pleine mutation

L’émergence de talents comme Agyemang, Beever-Jones et Park bouscule la hiérarchie établie. Sarina Wiegman n’a jamais hésité à faire des choix forts depuis sa prise de fonction, privilégiant systématiquement la performance immédiate sur la réputation ou l’ancienneté.

La concurrence est particulièrement féroce en attaque, où au moins huit joueuses se disputent quatre ou cinq places. Les performances de Michelle Agyemang pourraient forcer Wiegman à revoir ses plans initiaux, comme elle l’a reconnu elle-même après le match.

  • Groupe de base : joueuses ayant participé au sacre de 2022
  • Challengers : jeunes talents ayant émergé depuis
  • Wildcards : révélations de dernière minute comme Agyemang
  • Cadres en danger : Parris, Toone, Daly

Cette compétition interne pourrait être bénéfique pour hausser le niveau global de l’équipe, mais elle comporte aussi le risque de déstabiliser un groupe qui avait fait de sa cohésion une force majeure lors du sacre de 2022.

L’expérience face au renouveau

Le dilemme classique entre expérience et jeunesse prend une dimension particulière pour cette équipe d’Angleterre. Les récentes performances contre la Belgique ont illustré les forces et faiblesses des deux approches.

Si la fraîcheur et l’insouciance des jeunes recrues ont apporté un vent de dynamisme, notamment offensivement, les erreurs défensives et le manque de maîtrise dans les moments clés ont rappelé l’importance de l’expérience internationale.

Critères de sélection Pour les jeunes talents Pour les cadres expérimentées
Forme actuelle Avantage (dynamique positive) Variable (certaines en reprise)
Gestion pression Incertitude (premiers grands tournois) Avantage (vécu du sacre 2022)
Projection futur Avantage (développement) Désavantage (fin de cycle)
Cohésion En construction Avantage (automatismes)

Le savant mélange entre ces deux générations sera la clé pour briller lors de cet Euro 2025 qui s’annonce comme l’un des plus relevés de l’histoire du football féminin européen.

Avec un premier match contre la France le 5 juillet qui s’annonce déjà comme un choc, Sarina Wiegman n’aura pas droit à l’erreur dans ses choix. Cette double confrontation contre la Belgique aura au moins eu le mérite de clarifier certaines options et d’ouvrir de nouvelles perspectives inattendues.

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Bonjour, je m'appelle Victor, j'ai 49 ans et je suis journaliste sportif avec une passion pour le sport sous toutes ses formes. Fort de plusieurs années d'expérience, j'écris principalement sur le football, le rugby et les événements sportifs majeurs. Mon objectif est de partager des analyses, des récits captivants et des interviews exclusives afin de plonger mes lecteurs au cœur de l'action.