Ligue des champions de hand : sans doute l’année ou jamais pour le PSG

Adversaire de l’équipe danoise d’Aalborg en demi-finale ce samedi, le club principal espère enfin remporter le Graal européen après lequel il chasse depuis plusieurs saisons.

Et si cette fois-ci était la bonne pour le Paris SG en Ligue des champions ? Et si les handballeurs parisiens avaient réussi là où leurs homologues du football ont trébuché depuis la prise de pouvoir des Qataris en 2012 ? Depuis plusieurs années, le PSG a sa table ronde au Final Four de la compétition européenne et n’a actuellement pas remporté la coupe. C’était comme s’il avait obstinément refusé de trébucher sur les sirènes du Moyen-Orient. Le point culminant d’une douloureuse défaite en finale le 4 juin 2017 contre le Vardar de Skopje, avec un tout petit but inscrit dans la dernière seconde (23-24). L’aiguillon dont se souvient Nedim Remili, comme si c’était hier : « Je me souviens encore bien de cette action, avec « Titi » (Thierry Omeyer) qui est tout près de botter ce dernier coup du pied et s’il entre en prolongation après le match , nous savons que la fin aurait pu être complètement différente. C’est la magie du Final Four et c’est ce qui le rend si excitant et attrayant. « 

« Il n’y a pas d’historique de favoris et d’outsiders. Final Four est un week-end de folie qui réunit les meilleurs handballeurs de la planète et est tout simplement très fatiguant. « 

Un an plus tard, un autre coup tomberait au coin des têtes parisiennes par élimination en demi-finale contre Nantes (28-32), qui perdrait ensuite pour le titre contre Montpellier (27-32), et Luka Karabatic et consorts pour rejoindre leur maison brisée. Prévu pour battre la reine des compétitions continentales, le PSG a également échoué et l’a vu battu par l’un des rivaux de la France. Une double attaque qui expliquait au moins en partie l’échec de la saison prochaine par élimination en quarts de finale. La seule fois donc depuis 2016 où la capitale n’a pas joué dans le Final Four de la compétition. Toujours placé avec son effectif XXL, mais jamais victorieux, le PSG a un peu frissonné. « Au vu des dernières sorties, on voit qu’il n’y a pas de formule gagnante », analyse Remili pour Le Figaro. « Il n’y a pas d’historique de favoris et d’outsiders. Final Four est un week-end de folie qui réunit les meilleurs handballeurs de la planète et est tout simplement très fatiguant. Vous avez deux matchs en deux jours, qui se jouent en détail. « 

Cependant, cette récolte 2021 pourrait enfin mettre un terme à cette longue attente. Pour plusieurs raisons. D’abord, le match nul a offert aux hommes de Raul Gonzalez une demi-finale bien proche de l’inattendue formation danoise d’Aalborg, passant de justesse en huitièmes de finale contre Porto (en faveur du plus grand nombre de buts à l’extérieur) plutôt que contre les Allemands de Flensburg (licenciés pour un petit but dans les deux matchs) en quarts de finale. Autrement dit, l’équipe scandinave n’est pas un géant comme le FC Barcelone, contrairement à Nantes en deuxième demi-finale. Autre motif d’optimisme, tout simplement le niveau de jeu affiché par les champions de France, surtout depuis février et la fin de la Coupe du monde en Egypte. Avec seulement trois défaites en 26 matchs toutes compétitions confondues, les Parisiens ont été particulièrement forts. A l’image de leur retour en quart de finale face à Kiel, les tenants du titre sans l’ombre d’un malentendu à Coubertin (34-28).

Sources :